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"Il fut un temps où le terrorisme, le fondamentalisme islamique et les ambitions nucléaires iraniennes n'étaient vus que comme des problèmes régionaux", a déclaré, jeudi 23 septembre, le ministre israélien des affaires étrangères, Silvan Shalom, dans un discours à l'Assemblée générale des Nations unies.
"Aujourd'hui, la communauté internationale réalise que l'Iran, avec ses missiles qui peuvent atteindre Londres, Paris, Berlin et le sud de la Russie, ne menace pas seulement la sécurité d'Israël mais la sécurité et la stabilité du monde entier", a-t-il poursuivi. "L'Iran a remplacé Saddam Hussein en tant que premier exportateur mondial de terrorisme, de haine et d'instabilité", a-t-il fait remarquer, en accusant également la Syrie "d'être impliquée dans le terrorisme".
Le chef de la diplomatie israélienne a invité l'Assemblée générale des Nations unies "à mettre fin à son obsession" à l'égard d'Israël et à se consacrer davantage au terrorisme international. "J'appelle cette Assemblée à s'assurer que les ressources financières de l'ONU soient dépensées plus équitablement et plus efficacement", avant de demander que soit organisée une session extraordinaire de l'ONU sur l'antisémitisme, le racisme et l'intolérance.
Ces accusations à l'encontre de Téhéran surviennent au lendemain des déclarations du ministre iranien des affaires étrangères, Kamal Kharrazi, qui, mercredi 22 septembre, avait estimé qu'"Israël est une menace non seulement contre l'Iran, mais contre tous les pays du Proche-Orient à cause de ses bombes atomiques et d'autres armes de destruction massive. (...) Toute action de la part d'Israël ferait l'objet d'une réaction très sévère de notre part", a-t-il averti.
"DROIT NATUREL"
"Je ne suis au courant d'aucun plan pour attaquer l'Iran", avait déclaré la veille Colin Powell, le secrétaire d'Etat américain, tout en faisant remarquer que "chaque nation garde toutes les options disponibles, diplomatiques et politiques pour stopper la marche des Iraniens vers l'arme nucléaire". Au début de la semaine, Israël a reconnu toutefois qu'un contrat d'achat de 500 bombes antibunker, les fameuses Blu-109, capables de percer plus de deux mètres de béton armé, étaient en cours de négociation avec Washington.
Lors d'un défilé militaire, mardi, le président Mohammad Khatami a clairement affirmé que l'Iran a "un droit naturel à l'énergie nucléaire" et que son pays "allait continuer dans cette voie, même si cela aboutit à un arrêt de la supervision et de la coopération internationale". Sur les nouveaux missiles Chahab 3, d'une portée de 1 300 à 1 700 km et susceptibles de transporter des charges nucléaires, des banderoles étaient déployées annonçant : "Israël doit être rayé de la carte."
Sur ce fond de tension croissante concernant les ambitions nucléaires de l'Iran, l'assemblée générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a entamé, vendredi 24 septembre à Vienne, à l'instigation de plusieurs pays arabes, un débat sur "les capacités nucléaires et la menace posée par Israël". Un projet de résolution condamnant Israël pour son refus de signer le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) a été déposé. La plupart des experts étrangers estiment qu'Israël possède jusqu'à 200 ogives nucléaires. L'Etat juif a toujours refusé de confirmer ou d'infirmer. - (AFP, Reuters.)
Commentaires :
Anonyme |
L'Etat juif a toujours refusé de confirmer . - (AFP, Reuters.)?????????????????????
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à 20:43